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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 00:00

Vous trouverez ci après la lettre adressé au Préfet du Val d'Oise par le Collectif de soutien au familles Rroms.

Nous vous invitons

- à diffuser largement cette lettre pour attirer l'attention sur la situation indigne que vivent des centaines de familles sur notre département.

- à agir pour que les différents partenaires se rassemblent pour apporter des réponses urgentes afin que ces hommes, femmes, enfants puissent vivre dans la dignité.

 

 

Collectif de soutien aux familles rroms de l’Est du Val d’Oise et communes limitrophes

34 rue de Giraudon, 95200 Sarcelles

collectifrrom95est@orange.fr

 

 

À Monsieur le Préfet du Val d’Oise

Avenue Bernard Hirsch
95010 CERGY PONTOISE CEDEX

objet : demande de rendez-vous                                                                  Sarcelles, le 5 décembre 2009,

 

 

Monsieur le Préfet,

 

 

Notre Collectif venant de se constituer, nous tenons à vous alerter sur la situation actuelle d’hommes, de femmes, d’enfants, tsiganes de Roumanie, que l’on appelle Rroms.

 

Ils vivent dans des conditions indignes et intolérable : cabanes faites de planches, accès à l’eau limité à une borne incendie pour trois ou quatre cents personnes, chauffage au bois quand il y en a, mais remplacé par des tissus comme combustible en cas de nécessité, latrines rudimentaires…

 

Notre pays, celui des Droits de l’Homme ne peut laisser perdurer une telle situation qui engendre des tensions qui pourraient déboucher sur des actes irréparables.

Nous constatons que ces familles sont régulièrement expulsées d’un endroit à un autre ce qui nuit gravement au suivi médical, au suivi scolaire,…. et ne fait qu’aggraver la situation.

 

Certains groupes, comme à Sarcelles, sont dans l’attente d’un jugement qui, vraisemblablement ordonnera leur expulsion, alors que nous rentrons dans la trêve hivernale.

 

Nous avons envers ces personnes qui sont nos concitoyens européens, originaires de Roumanie, des devoirs de solidarité et nous tenons à réaffirmer le droit universel de vivre dans la dignité.

 

Nous sommes conscients que la communauté européenne, l’Etat français portent une responsabilité importante sur cette situation et que localement, votre responsabilité est aussi engagée d’où l’importance d’une large concertation : services de l’Etat du Conseil Général, élus, associations, familles Rroms. Il n’est pas acceptable de laisser s’installer et perdurer une telle situation de non droit.

 

Dans un premier temps nous demandons à vous rencontrer pour faire le point localement, échanger nos analyses et nos réflexions, rechercher des solutions pour que ces hommes, ces femmes, ces enfants puissent simplement vivre en Europe, dans notre pays, comme ils en ont désormais le droit. Il y a à la fois des mesures urgentes à prendre et des pistes de réflexion pour engager des procédures à plus long terme. Nous vous demandons également que cette situation spécifique soit examinée dans le cadre du Plan Départemental d’Accès au Logement pour les Personnes Défavorisées (PDALPD).

 

Dans certaines villes ou départements, des actions intéressantes se mettent en place et nous pourrions nous en inspirer et les adapter à nos réalités.

 

Dans l’espoir que vous voudrez bien prendre en considération notre demande, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, l’assurance de nos salutations distinguées.

 

 

Le Collectif est composé d'AC-CQFD (Sarcelles), d’ATD Quart Monde, de l’ASET 95, du Collectif Sarcelles Migrants, de familles Rroms, de la FCPE 95, de la Ligue des Droits de l'Homme, de Médecins du Monde, de RESF, de RESOCI (réseau solidaire et Citoyen), des Restos du Coeur, du Secours Catholique, du Secours Populaire ainsi que le soutien du NPA Val d'Oise Est et des Verts 95.

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 00:00
ICADE : le public meilleur que le privé Version imprimable

 

 

ICADE, ancienne SCIC, possède 600 logements à Bondy, la cité des fleurs, appelée aussi Cité du stade. Nous avons déjà eu l’occasion de faire connaître sur ce site la vente par ICADE d’une partie de son patrimoine (pour revoir les articles, cliquez  ICI).  C’est notamment le cas à Bondy.


Rappelons que cette vente est honteuse : la SCIC avait obtenu le terrain pour le franc symbolique, a financé la construction avec l’argent des salariés, a prélevé des loyers pendant toutes ces années et vend aujourd’hui ce bien collectif pour verser des dividendes à ces actionnaires et voguer vers de nouvelles opérations encore plus rentables !


Les différents acheteurs intéressés se sont regroupés, parmi lesquels Bondy Habitat pour la cité des fleurs.


D’ici quelques mois, Bondy Habitat devrait donc être propriétaire de ces logements supplémentaires, achetés en moyenne 1200 €/m2.


Sur place les représentants des locataires semblent plutôt satisfaits : ils espèrent retourner dans le logement social alors que ce parc avait été « déconventionné » il y a quelques années  pour permettre au propriétaire de pratiquer des loyers « libres ».


Nous qui défendons la promotion d’un logement social de très grande qualité, nous ne nous plaindrons pas de ce passage du privé au public de nos concitoyens de la cité des fleurs, mais l’on ne peut qu’être furieux de la double arnaque d’ICADE avec l’assentiment du gouvernement qui a consisté à attribuer au privé un bien qui appartenait au public en le faisant racheter ensuite par le public ! Cette arnaque a d’ailleurs été précédée de celle qui a consisté à créer ICADE à partir de la SCIC sous le gouvernement de Raffarin.

Une expérience à méditer par tous ceux qui pensaient que le tout-privé était en capacité de répondre aux besoins sociaux (mais c'était avant la crise, s'ils le pensent encore, ils n'oseront plus le dire pour quelque temps encore).

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 00:00


vente Icade Parisien11012010
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 00:00

La plus grosse opération immobilière locative jamais réalisée en France fait perdre plus de 2 milliards d’euros au secteur du logement social. Les spéculateurs sabrent le champagne... dans l’indifférence générale. Une comédie dramatique en trois actes.


Acte I :
Pendant une cinquantaine d’années, la SCIC (Société Centrale Immobilière de la Caisse des dépôts et consignations) a constitué le plus gros bailleur social du pays, contrôlé par l’État via la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Sous sa houlette, plus de 40 000 logements à loyers modérés ont été financés notamment grâce aux fonds sociaux : livret A, prêts du Crédit foncier, "1% logement" et contributions des collectivités locales (terrains offerts, aménagements payés...). Aujourd’hui, tous ces programmes sont largement amortis.

HLM, version CAC 40

Acte II : Introduite en bourse en 2006, Icade (nouveau nom de la SCIC) change de cap. Elle se déleste désormais de ses logements sociaux pour se concentrer sur l’immobilier commercial et les cliniques privées, secteur bien plus sexy, spéculativement parlant. Dans son bilan de l’année 2006, Icade évaluait son patrimoine locatif de 42 000 logements à 1,4 milliard d’euros. Fin 2008, comme par miracle, son parc de 32 000 logements (10 000 ont été vendus entre-temps) était estimé à... 2,9 milliards d’euros. +120% en trois ans pour des logements vétustes et mal entretenus, un placement en or !

Secret dépense

Acte III : En novembre 2009, dans la plus grande opacité, sans appel d’offres ni publicité (même les membres du Conseil d’administration de la pépite immobilière étaient tenus dans l’ignorance), un protocole d’accord est signé entre Icade et la Société Nationale Immobilière (SNI), autre filiale de la Caisse des dépôts contrainte de s’endetter jusqu’au cou pour l’occasion. Plus de 24 000 logements sociaux vont ainsi changer de mains, et parfois de statuts. Il s’agit ni plus ni moins que de la plus grosse opération immobilière locative jamais réalisée en France. Le montant de la vente reste secret mais il est évalué entre 1,65 et 1,95 milliard d’euros, selon que vous lisez Le Monde ou Mediapart, les deux seuls canards à s’intéresser à l’affaire.

Icade, c’est plus fort qu’un toit

C’en est donc fait. 42 000 toits financés par les fonds du logement social (et amplement amortis) seront rachetés par... des organismes de logements sociaux. Le deuxième effet Kiss Cool. Aux frais du contribuable. Et au profit des investisseurs privés constituant 37% de l’actionnariat d’Icade. Tout cela sans passer par la case "impôts" ; Icade étant une SIIC, elle en est exonérée si elle redistribue au moins 50% de ses bénéfices aux actionnaires, ce qui ne manquera pas d’arriver.

Pile et farce

D’un côté, Icade a réalisé une opération boursière idéale : rémunérer ses actionnaires au prix fort, faire monter le cours de son action et dégager du cash pour investir dans des activités plus efficaces, le tertiaire en l’occurrence. Au passage, les manitous de l’entreprise se gargarisent de stock-options et... Jean-Marie Messier aura touché 3 millions d’euros pour ses bons conseils. Ça fait peur... De l’autre côté, le monde HLM paie une deuxième fois pour des logements initialement bâtis grâce à des fonds publics. L’opération va en outre aspirer les crédits dédiés aux budgets "construction" ou "rénovation". Les locataires attendront... Et s’ils veulent se plaindre, ils n’ont qu’à devenir actionnaires !

Des recours ont été portés devant le tribunal administratif, pour que le parc de logement soit déclaré d’utilité publique en vue de son reconventionnement (qu’il a perdu dans les années 2000). Mais celui-ci a refusé, au motif qu’il s’agirait d’une "atteinte à la propriété privée". Intéressant, pour des logements financés par des fonds publics... En 2000, la gauche a aussi essayé de leur attribuer le label HLM ad vitam aeternam. Mais la disposition, inscrite dans la loi "solidarité et renouvellement urbains" (SRU), a été invalidée par le Conseil constitutionnel.

Un "scandale d’État" ? Quel scandale ?

Puisque personne n’en parle... Ou si peu. En réalité, quelques élus se sont plaints, l’année dernière, à l’instar de Philippe Laurent, maire divers droite de Sceaux, qui a évoqué un "scandale d’État". Mais les rebelles se sont vite assagis, lorsqu’on a appris que la perte des communes liée à la suppression de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) due au reclassement "social" des logements concernés serait compensée presque intégralement par l’État.

Où est le problème ?

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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 00:00

 

LEMONDE.FR avec AFP | 28.12.09 | 18h36

 

 

Au moins trois cent cinquante-trois personnes sans domicile fixe sont mortes en France depuis le début de l'année 2009, selon le collectif des Morts de la rue. En 2008, cette association avait dénombré trois cent quatre-vingt-dix-neuf personnes mortes "dans la rue et de la rue". Depuis la semaine précédente, "nous avons appris le décès de quinze personnes – quatorze hommes et une femme", précise le collectif, ajoutant que cette liste "est partielle" et non exhaustive.

Barthélémy, 50 ans, "est mort le 23 décembre à Marseille sur la banquette d'une camionnette blanche". Le 24 décembre, "Robert, 40 ans, a été retrouvé par des compagnons à Paris boulevard Jean-Jaurès (19e arrondissement)", tout comme un "homme de 45 à 50 ans [retrouvé] dans un abribus face à la gare routière du château de Vincennes". Le 26 décembre, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), "un homme de 43 ans est mort dans la voiture où il vivait depuis deux mois après la séparation d'avec sa femme". D'autres ont péri à l'hôpital.

"De plus, d'autres personnes sont mortes directement du mal-logement" ajoute l'association. "Nous ne les ajoutons pas au nombre des décès, mais dénonçons également leur mort due à la misère".

Depuis 2002, le collectif recense le nombre de sans-abri morts et œuvre pour "des funérailles dignes de la personne humaine" et pour l’accompagnement des personnes en deuil. Fin 2008, l'association a mis en place un partenariat avec le site d'information Mediapart pour cartographier ces morts "prématurées". Les internautes sont également invités à participer à cette carte interactive et à faire remonter des informations sur des situations dont ils auraient connaissance.

 

Pour accéder à la carte des morts dans la rue :

http://www.mediapart.fr/club/edition/vivre-a-la-rue-tue/article/221208/la-carte-des-morts-de-la-rue

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 00:00

La réunion organisée par la municipalité en direction des locataires dont les bâtiments d'Icade ont été rachetés par l'OPIEVOY a été l'occasion d'exprimer un profond mécontentement de la gestion de ce bailleur. 

En effet la liste des reproches des locataires est impressionnante, c'est difficile de trouver pire !!!

- nous sommes mal reçu - le ménage n'est pas fait - les poubelles ne sont jamais nettoyées et restent dehors - la porte principale des boites aux lettres est cassée depuis plusieurs mois - des problèmes d'accès au local vélo - l'entretien des partie communes n'est pas fait - portes et vitres cassées et pas remplacées -  l'OPIEVOY nous fait payer des travaux qu'on ne payait pas sous Icade, - l'OPIEVOY nous fait signer des décharges avant d'intervenir - problèmes d'humidité pas traités - des rats et des souris dans les caves - le personnel pas remplacé - rendez vous pas respecté - absence de réactivité de l'OPIEVOY....... à cela s'ajoute les problèmes de chauffage..... en mars il y a eu une réunion avec l'OPIEVOY où il a déjà été évoqué ces problèmes, rien n'a changé......etc, etc,.....  Certains locataires en sont même à regretter Icade considérant que c'était moins pire.....

Nous sommes bien loin des engagements pris par Hussein Moktari, élus sur Garges et administrateur à l'OPIEVOY lors de la vente. Dans une lettre au Maire de Sarcelles il écrivait: "l’Office mettra tout son savoir pour assurer la bonne gestion du patrimoine."  ou encore "A mon sens, la présence d’un autre bailleur sur la ville de Sarcelles permettra une concurrence profitable aux locataires". De sont coté le Maire disait: "j’ai appelé l’EPA Plaine de France pour leur demander un avis : « nous avons trois bailleurs. Qu’est-ce que vous en pensez ? ». L’EPA Plaine de France m’a dit : « Monsieur le Maire, l’OPIEVOY, allez-y les yeux fermés. C’est un très bon bailleur, présent, disponible, compétent ». et d'ajouter:  ". L’OPIEVOY est un organisme de proximité dont le vice-président est Hussein MOKHTARI, conseiller général du Val d’Oise et en qui j’ai entièrement confiance" Il est un fait que le Maire aurait été bien  inspiré d'ouvrir les yeux et obtenir des engagements concrets avant que la vente se fasse.

Face à cette situation, il est important que les locataires s'organisent et agissent auprès du bailleurs et du Maire afin de d'obliger le bailleur à prendre en considération les besoins des locataires.

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 00:00
Voir article paru dans l'Echo Régional du 27 Novembre 2009 en cliquant sur le lien suivant: link
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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 16:32

Informations sur la vente scandaleuse des logements sociaux d'Icade. Voir l'article paru dans Médiapart en cliquant sur le lien suivant: link

Cette vente est un véritable détournement de l'argent public et des locataires au service de la spéculation boursière et des actionnaires.

 

Lors de la réunion du 15 Mai 2009 organisée par le Collectif Logement 95 Est, François PUPPONI, Député Maire, Didier ARNAL, Président du Conseil Général et de Val d'Oise Habitat ont pris des engagements devant les centaines de locataires présents pour que cette vente ne se fasse pas au détriment des locataires. (voir les articles parus en cliquant sur les liens suivants: Vente ICADE: Locataires et élus mobilisés ! - AC ! - CQFD  et Arnal et Pupponi mobilisés contre les ventes Icade - AC ! - CQFD )

Cela se traduit nécessairement par :

- bloquer les loyers pendant 5 ans et conventionner les logements déconventionnés

- réhabiliter ces logements sans augmentation de loyer

- garantir une qualité de service (présence de gardiens, politique de proximité,…)

- prendre en considération l’avis des locataires et de leurs représentants

 

Pour cela le Député Maire s'engageait à user de son droit de veto, il proposait que les bailleurs viennent présenter aux locataires leurs engagements pour qu'ils ne soient pas pénaliser.

Nous demandons qu'une telle rencontre ait lieu où les bailleurs acquéreurs de ces logements présentent en toute transparence:

- le montage financier de l'opération

- le programme de travaux envisagé

- les conséquences sur les loyers

- ce qu'ils comptent mettre en place pour assurer une qualité de service et prendre en compte l'avis des locataires

 

 


Ci joint le communiqué de presse:

 

Icade boucle une vente record de logements en France (AFP) – PARIS —

La société foncière Icade, filiale de la Caisse des dépôts (CDC), va réaliser la plus grande vente de logements jamais conclue en France -- soit près de 25.000 logements -- qui seront cédés à la Société nationale immobilière (SNI), autre filiale de la CDC.


Cette transaction a été longtemps critiquée par les élus locaux qui ne toucheront plus de taxe foncière car ces logements vont devenir des HLM. Un système de compensation vient toutefois d'être instauré.


La SNI représentait dans cette négociation un consortium de 25 bailleurs sociaux notamment l'office public départemental des Hauts-de-Seine, du Val d'Oise ou du Val-de-Marne.


Le montant de la transaction n'est pas précisé, mais Icade a indiqué qu'elle allait réaliser une plus-value fiscale de 600 millions d'euros dont 50% seront distribués en dividende.


Icade cède son parc car "elle est dans une logique de tertiarisation", a expliqué à l'AFP une porte-parole de la foncière.


Avec l'argent de cette vente, nous comptons investir dans des bureaux et des commerces, a-t-elle ajouté.


La majorité des logements d'Icade est située dans la première couronne de Paris et certains nécessitent d'importantes rénovations.


Icade avait annoncé en juin être en négociations exclusives avec la SNI. Elle envisageait alors de lui vendre 26.034 logements, soit 81% de son portefeuille, pour près de deux milliards d'euros.


Désormais, la foncière annonce qu'en 2009 et 2010 elle aura vendu à la SNI pour plus de deux milliards d'euros d'actifs, soit 29.452 logements. Sur ces 29.452, elle en a cédé plus de 3.000 début 2009.


Cette cession avait été vivement contestée par plusieurs maires de la région parisienne qui s'inquiétaient de la perte de la taxe foncière induite par l'opération.

"Je ne conteste pas le fait que des offices HLM rachètent du patrimoine, mais la perte de cet impôt va affecter notre budget", déplorait ainsi Gilbert Roger (PS), le maire de Bondy (Seine-Saint-Denis), chiffrant pour sa commune un manque à gagner de plus de 370.000 euros.

Pour répondre à ces craintes, un amendement a été voté fin octobre qui permet une compensation à 83%.

"On aurait préféré à l'euro près mais dans le contexte actuel de suppression de la taxe professionnelle notamment, on peut dire que cette compensation est une victoire", a déclaré Marie-Hélène Amiable, députée et maire (PCF) de Bagneux (Hauts-de-Seine), à l'AFP.


"L'important est que l'essentiel du parc vendu va être reconverti en HLM conventionné", c'est-à-dire que leurs locataires auront droit à l'APL (Aide Personnalisée au Logement), a souligné de son côté André Yché, président du directoire de la SNI.

Certains élus souhaitent toutefois que des garanties supplémentaires soient apportées.

"Les immeubles sont souvent dans des quartiers vétustes. Qui va payer l'aménagement de la voirie à l'intérieur des cités? Qui va payer la modernisation des systèmes électriques?", s'interroge ainsi Claude Pernès, maire UMP de Rosny-sous-Bois et président de l'Association des Maires de l'Ile-de-France (AMIF)."

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 00:00

Les Vautours s’affairent


Depuis l’annonce en décembre 2008 du PDG d’ICADE, Serge Grybowski, de vendre l’ensemble du patrimoine d’ICADE.


L’opinion par étape, découvre la monstruosité du projet de cession.


Une vente honteuse, or ICADE avec l’accord du Président de la République, engage une opération scandaleuse où l’on vend le patrimoine avec les locataires et le personnel, nous voilà revenus aux temps seigneuriaux où ceux-ci vendaient leurs terres avec les serfs.


Une vente spéculative ou le prix de vente annoncé par ICADE est supérieur à deux fois le prix estimé lors de son acquisition en 2006 et qui de plus, 50 % seront affectés aux actionnaires. Alors que pendant des années ICADE a pressuré les locataires en appliquant le scandaleux article 17c qui permet aux propriétaires privés de relever le loyer lors du renouvellement du bail au prix du marché et un nombre important de locataires d’ICADE ont vu leur loyer augmenter de 50 %, 100 % voir plus. Egalement ICADE a goulûment récupéré illégalement des charges locatives (charges de gardiennage) et surtout a fait des millions d’économies en ne réalisant pas les travaux nécessaires aux habitants.


Une transaction avec les organismes HLM, qui, si elle était acceptée par l’Etat, au travers des prêts accordés par l’Etat privant la construction de logement sociaux de plusieurs dizaines de milliers de logements sociaux.


Pour mieux faire le montage financier, ICADE n’a rien trouvé de mieux que de faire appel à un financier décrié et de renommée douteuse Jean-Marie Messier et la BNP, chacun de ces intervenants étant indemnisés par ICADE pour un montant de 3 millions d’euros.


Pendant ce temps où la crise est bien présente dans les familles, avec un nombre important de celles-ci qui n’ont pu partir en vacances, les vautours se vautrent dans les supers profits.


Cela est inacceptable, moralement et financièrement, la Confédération Nationale du Logement appel à stopper la procédure de vente et demande la mise en oeuvre rapide d’une commission d’enquête parlementaire sur la cession d’ICADE.


CNL le 7 août 2009

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 00:00
 

Icade cède aux HLM 26 034 logements pour 2 milliards d'euros
LE MONDE | 01.07.09 | 14h28  •  Mis à jour le 01.07.09 | 14h28

près de laborieuses négociations qui ont duré plus de six mois, la foncière de la Caisse des dépôts et consignation (CDC), Icade, a annoncé, dans un communiqué publié mardi 30 juin, être parvenue à un accord pour vendre 81 % de son portefeuille résidentiel pour près de 2 milliards d'euros. Icade cède 26 034 logements à un consortium fédérant une vingtaine de bailleurs sociaux d'Ile-de-France et piloté par la Société nationale immobilière (SNI), la filiale HLM de la CDC. Il s'agit d'un parc essentiellement francilien, loué à des loyers quasi sociaux (entre 6 et 10 euros le mètre carré par mois), même s'il n'en a pas le statut juridique.

 


Cette vente est soumise à l'accord des tutelles des acquéreurs et devrait se concrétiser au plus tard à la fin du premier semestre 2010. La transaction s'est conclue au prix moyen de 1 186 euros le mètre carré, ce qui correspond à la valeur expertisée au 31 décembre 2008 avec une décote de 12,6 %.


Outre ce bloc de logements, Icade apporte à une société créée en commun avec la SNI un bloc de 6 647 logements pour une valeur de 440 millions d'euros dans l'attente de trouver un accord avec les acquéreurs finaux (d'autres organismes HLM). Outre la propriété, Icade en cède la gestion et transfère les personnels, gestionnaires de ce parc résidentiel Cette transaction - la plus grande vente de logements jamais réalisée en France - pose plusieurs questions.


L'opération ne va-t-elle pas assécher les fonds disponibles des organismes HLM sans créer une offre nouvelle, au détriment des fonds nécessaires pour construire ? "Les bailleurs sociaux pourront avoir recours aux encours du Livret A encore abondants", assurait Thierry Repentin, le président de l'Union sociale pour l'habitat (USH) qui fédère les 700 organismes HLM, lors d'une conférence de presse mardi, en se félicitant de cette transaction.

Pour Icade, il s'agit d'un virage opéré par son PDG, Serge Grzybowski, arrivé en septembre 2007. La foncière, qui a cédé ses activités d'administration de biens, abandonne le logement et se tourne vers le bureau. Son PDG a l'intention de réinvestir les sommes dégagées dans l'achat d'immeubles de bureaux, à condition que son conseil d'administration l'accepte.

Car ses actionnaires pourraient souhaiter le versement d'un dividende exceptionnel au-delà des obligations légales, à commencer par le fonds de pension irlandais qui détient 3,15 % de la foncière et qui ne cache pas son désir d'en sortir, mais peut-être aussi la CDC (60 %), en quête d'argent pour alimenter le fonds souverain.


En effet, en vertu de son statut de société d'investissement immobilier coté, Icade est tenue de distribuer 50 % de la plus-value dégagée, soit 6 euros par action. Aller au-delà signerait sa mort.


Isabelle Rey-Lefebvre
Article paru dans l'édition du 02.07.09
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