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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 11:42

      

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Nos communiqués 

                               

Les organisations de chômeurs ont été reçues ce matin par le ministre du Travail lors d’un comité national de liaison de Pôle Emploi. Elles y ont porté les mesures d’urgence sur lesquelles elles attendaient la réponse du ministre : arrêt des radiations, moratoire sur les indus, fonds social pour les chômeurs…, toutes mesures qui permettraient de redonner un peu d’oxygène aux chômeurs et aux précaires dans cette période de crise insupportable.

Au lieu d’annonces en faveur des précaires, les associations de chômeurs se sont confrontées au silence d’un ministre impuissant et coincé dans son obsession de la dette, dogme insupportable par lequel le gouvernement se prive des moyens d’agir.

Tout au plus avons-nous appris que nous serions consultés d’ici juillet sur la réforme de la loi sur les droits et devoirs des chômeurs et sur les moyens de Pôle Emploi.

Devant un tel niveau d’insuffisance et face au mépris d’un ministre qui s’échappe avant la fin de l’échange, les associations de chômeurs, porteuses d’urgences collectives et de la souffrance de moins en moins supportable vécue au quotidien par les chômeurs, s’apprêtent donc à réagir.

Le gouvernement nous refuse la négociation, nous allons donc tout mettre en œuvre pour l’y amener, par la mobilisation collective des chômeurs et de leurs associations.

Retrouvez la plateforme revendicative des associations de chômeurs "Face au chômage, l'urgence d'agir !"

 

Les associations de chômeurs en colère après leur rendez-vous avec Michel Sapin

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Revue de presse

afp_logoLes associations de chômeurs sont sorties déçues et «en colère» d'une réunion avec le ministre du Travail Michel Sapin, dont elles espéraient des mesures d'urgence pour faire face «à la détresse d'un grand nombre de chômeurs», après l'immolation d'un homme à Nantes.

«Nous avons été traités avec un vrai mépris. On ne nous a rien proposé hormis une nouvelle réunion avant la prochaine conférence sociale (en juillet ndlr)», a réagi Zalie Mansoibou, du MNCP. «De la part d'un gouvernement de gauche, c'est hyper décevant», a-t-elle ajouté.

Malika Zediri (Apeis) s'est dite «très en colère», tandis qu'Alain Marcu (AC!) a évoqué un «dialogue de sourds».

Dans un communiqué, le ministère du Travail a affirmé que le «gouvernement avait pleinement conscience des difficultés économiques et sociales que traverse la France et de leurs conséquences pour les personnes les plus fragiles» et a «rappelé l’ensemble des mesures de justice sociale et d’urgence adoptées dès juillet 2012».

Les associations (AC!, MNCP, Apeis), soutenues par le Snu et SUD Pôle emploi, réclamaient notamment sept mesures d'urgence. Parmi ces dernières figure un moratoire sur les indûs, ces allocations versées par erreur par Pôle emploi, une réforme des règles qui régissent les radiations ou encore le rétablissement de la dispense de recherche d'emploi pour les chômeurs de plus de 58 ans.

Depuis le 13 février, date de l'immolation mortelle par le feu d'un demandeur d'emploi à Nantes, Pôleemploi a été confronté à plusieurs tentatives de suicide. Les agents ont également fait remonter de nombreux cas de menaces téléphoniques, selon les syndicats.

 


Les "trop-perçus", "cauchemar" des chômeurs... et de Pôle emploi

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afp_logoPôle emploi les appelle les "indus": fin janvier 2013, environ 300 millions d'euros versés par erreur à des chômeurs n'avaient pas été recouverts. Les associations, reçues vendredi par le ministre du Travail Michel Sapin, réclament un "moratoire" sur ces "trop-perçus".

L'opérateur public distingue ces "allocations indument perçues" des fraudes avérées, car il s'agit d'"erreurs de bonne foi", imputables aux demandeurs d'emploi ou aux agents de Pôle emploi.

Selon l'Unédic, l'organisme paritaire qui gère l'assurance-chômage, "ces indus représentent 2,5% à 3% des allocations versées, un ratio à peu près stable sur 10 ans". Ils relèvent dans 80% des cas de périodes de travail non déclarées, ou déclarées trop tard, par les inscrits à Pôle emploi.

Le reste peut relever d'erreurs lors du calcul des droits à indemnisation, ou encore de la méconnaissance des règles qui régissent le cumul d'une allocation avec d'autres revenus.

Pour les rembourser, des échéanciers sont proposés. Et certaines dettes peuvent être effacées, par Pôle emploi (en-dessous de 650 euros) ou des "instances paritaires régionales" qui tranchent de "manière discrétionnaire".

Les associations (MNCP, AC!, Apeis), reçues par Michel Sapin un peu plus d'un mois après l'immolation d'un demandeur d'emploi à Nantes, jugent ce problème "central". Soutenues par le SNU et SUD Pôle emploi, elles dénoncent des "conséquences catastrophiques", dans un contexte de précarisation croissante.

"On demande que soit pris le temps de réexaminer les dossiers, car, dans une famille de chômeurs, c'est de l'argent dépensé: tout va à la nourriture ou à la résorption des dettes", argumente Malika Zediri, de l'Apeis.

"Il y a des situations ubuesques, avec parfois des conséquences dramatiques", reconnaît Colette Pronost (SNU), pour laquelle le cas du demandeur d'emploi de Nantes --qui était en train de rembourser un indu-- n'est que "la face émergée de l'iceberg". Selon elle, l'explosion des "petits boulots" et de leur cumul avec une allocation, le manque de formation des agents et l'accumulation de dossiers, alors que le chômage est en hausse depuis 21 mois, sont en cause.

Des SMS pour réclamer les indus

Les permanences et les forums internet des associations regorgent de témoignages de détresse de personnes à qui on réclame des sommes pouvant atteindre plusieurs milliers d'euros, parfois plus d'un an après les faits.

Rose-Marie Péchallat, de Recours-radiation, estime que "ces trop-perçus sont devenus le cauchemar des chômeurs". Cette ex-conseillère de l'ANPE raconte notamment les nombreux cas de chômeurs qui ont pris le statut d'auto-entrepreneur et auxquels on réclame parfois plus de 10.000 euros car il ont touché l'aide au retour à l'emploi au-delà de la limite prévue de 15 mois. "Il n'y a même pas de verrou informatique pour arrêter les versements", s'énerve-t-elle.

Au-delà, les associations estiment que certains "trop-perçus" ne seraient pas fondés. "Il y a beaucoup d'erreurs, qui, après recalcul, laissent même apparaître une dette de Pôle emploi", note Mme Péchallat.

De son côté, l'opérateur public s'est récemment engagé dans un "plan d'action pour l'amélioration du taux de recouvrement des indus", selon une note interne consultée par l'AFP.

La "cible" est fixé à 68% de dettes soldées, alors que le taux a baissé au fil de 2012 (65% en octobre, contre 72,4% en janvier). Un "guide", diffusé en février aux managers, vise ainsi à "développer une culture autour des enjeux du recouvrement des indus".

Depuis peu, en Rhône-Alpes et en Aquitaine, certains demandeurs d'emploi reçoivent des SMS les enjoignant de rembourser leurs créances. Une méthode qui fait hurler syndicats et associations.

Le médiateur de Pôle emploi, Jean-Louis Walter, a annoncé à l'AFP travailler à un rapport sur le sujet, qu'il espère présenter "avant l'été". Le directeur général Jean Bassères "demande à comprendre ce que les associations font remonter", assure-t-il. M Walter rappelle que "les 6,5 millions de dossiers traités annuellement par Pôle emploi génèrent 560.000 réclamations", en majorité pour des problèmes d'indemnisation.

Pour le médiateur, "un indu, ça se rembourse, la question n'est pas là. Mais demander de rembourser à des gens qui n'ont rien, c'est dramatique".

Dépêche AFP parue le 14 mars 2013

 


A quand un plan d'urgence pour les millions de chômeurs ?

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afp_logo"Ok pour le plan durgence intempéries mais à quand un plan durgence pour les millions de chômeurs'" et de "vraies mesures" pour empêcher que des personnes ne se retrouvent à la rue, demande mercredi dans un communiqué l'Association Apeis (chômeurs et précaires).

"L'urgence dans l'actualité, c'est la neige" et son cortège "terrible" de tracas, "difficultés pour aller au boulot", "être pris dans de terribles embouteillages, coincés dans une gare ou un aéroport", raille l'association alors que le gouvernement a activé mardi la Cellule interministérielle de crise (CIC) face aux intempéries.

Le "vrai scandale" est la mort dans la rue, insiste l'Apeis en rappelant la découverte mardi à Saint-Brieuc d'un SDF, vraisemblablement mort de froid, le 80e depuis le début de l'année selon l'association.

"A quand un plan durgence pour les millions de chômeurs, de pauvres qui sont eux coincés des années, de longues et terribles années sur des parkings, des bas-côtés, des voies qui semblent sans issues'", interroge l'Apeis.

Cette association, et d'autres, ont rendez-vous vendredi avec Pôle emploi et le ministre du Travail Michel Sapin, un comité de liaison exceptionnel au ministère convoqué après la mort par immolation, le 13 février à Nantes, d'un chômeur devant son agence Pôle emploi.

"Il y a une cellule de crise pour la météo. A quand une cellule de crise pour la lutte contre le chômage et la précarité. On demande à être reçus dans l'urgence et on est reçus un mois après, c'est grave", a souligné également mercredi Zalie Mansoibou pour le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) lors d'une conférence de presse des associations de chômeurs.

Les associations, entourées des syndicats Snu-FSU et Sud, ont présenté à cette occasion les mesures auxquelles elles appelleront une nouvelle fois vendredi. Parmi elles, des mesures "d'urgence", dont "un moratoire sur les indus" réclamés par Pôle emploi aux chômeurs en cas de trop perçu et la fin des radiations automatiques pour "absence à convocation".

Dépêche AFP parue le 13 mars 2013

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